La République démocratique du Congo s'étend de l'océan Atlantique au plateau de l'Est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo, véritable colonne vertébrale du pays. Grand comme quatre fois la France, quatre-vingt fois la Belgique, une fois et demie plus grand que le Québec (Canada)4, ou encore grand comme la partie des États-Unis située à l'est du Mississippi, c'est le 11e État du monde par sa taille avec ses 2 345 409 km2.
Le fleuve Congo donne au pays son seul accès à l'océan Atlantique dans la ville portuaire de Banana (dans un étroit corridor sur la rive droite du fleuve traversant le territoire de l'Angola, qui dispose de la rive gauche, et dont il crée une petite exclave sur la côte atlantique entre le nord du fleuve et la frontière de l'enclave angolaise du Cabinda).
En raison de sa grande superficie, de sa localisation au centre de l'Afrique, de ses énormes richesses naturelles et de son importante population, la République démocratique du Congo est l'un des « géants » de l'Afrique4. Elle est traversée par l'équateur et comprend trois climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat de montagne. Hydrologie
Par sa longueur de 4 700 km, son débit de 7 500 à 21 000 m3 par seconde, et l'étendue de son bassin de 3 700 000 km2 , le Congo est le deuxième fleuve du monde après l'Amazone. Il prend sa source à Lwalaba, sur le haut plateau du Katanga, et se jette dans l'océan Atlantique. Il reçoit ses deux principaux affluents, l'Oubangui, réunion de l'Uele et du Mbomou, et le Kasaï, grossi par le Kwango, avant d'atteindre le Malebo Pool sur les rives duquel Kinshasa et Brazzaville se font face.
De nombreux autres cours d'eau irriguent l'intégralité du territoire : la Lubundi, la Lufira, la Lomam, la Mongala, la Lulonga, l'Ikelemba, ainsi que le Sankuru, la Lukénié, le Kwango, la Maï-Ndombe, la N'djili, etc.5.
Les principaux lacs de la république démocratique du Congo sont généralement répartis en trois groupes :Le centre de la république démocratique du Congo est constitué d'une vaste cuvette alluviale couvrant environ un tiers du territoire et dont l'altitude s'étage entre 300 et 500 mètres. Sa végétation se compose de forêts équatoriales et de marais. Le bassin du fleuve Congo comporte un réseau hydrographique dense et de larges plaines inondables. Une pente régulière mène, au nord et à l'est, aux plateaux parsemés des vallées profondes de l'Oubangui, de l'Uele, de la Lukénié et du Lasaï (1 000 m) et à l'ouest, aux plateaux Batéké et de Lunda (1 200 m). À la frontière orientale, les grands rifts occupés par les lacs Tanganyika, Kivu, Édouard et Albert sont dominés par des môles granitiques (Rwenzori, 5 109 mètres) et des formations volcaniques (chaine des Virunga) parmi lesquelles le volcan actif Nyiragongo (3 470 mètres). Au sud-est s'étendent de hauts plateaux parsemés d'inselbergs (plateau du Katanga), des massifs aux sommets aplanis (monts Mitumba) et des fossés d'effondrement (lac Upemba). À l'ouest, une étroite bande sablonneuse et parfois marécageuse offre un accès à l'Atlantique5.
La deuxième guerre du Congo a fait des combats et des expulsions, qui ont eu des conséquences sur la nature. Une grande partie du pays est constituée de forêt tropicale. Des zones de conservation comprennent 11 % de l'aire du pays (2014)6. Cependant, l'extraction de cuivre, de cobalt et de diamants menace la forêt. La forêt humide est menacée par des projets d'hydroélectricité.
La RD du Congo possède une importante diversité floristique et faunique. On y trouve de nombreuses espèces de mammifères dont des espèces au territoire restreint telles que le gorille des montagnes, le gorille de plaine, le bonobo ou chimpanzé nain, l'okapi, le rhinocéros blanc du Nord, le paon du Congo6.
Le pays compte également de nombreuses espèces d'oiseaux, de batraciens et de reptiles. La faune ichtyologique est représentée par une quarantaine de familles de poissons regroupant environ 1 000 espèces, dont environ 80 % vivent dans le système fluvial et le reste dans les lacs de l'Est6.
La république démocratique du Congo souffre fortement de la déforestation. Selon des projections de Greenpeace (2017), le pays pourrait perdre 40 % de ses forêts d’ici à 20507.